La Banky Fampandrosoana ny Varotra ou BFV fut à l’origine de la BFV-SOCIETE GENERALE . Elle a été
créée en 1977 par le décret gouvernemental du 17 juin 1977 suite à la fusion de deux institutions
financières de l’époque, la « Banque Commerciale de Madagascar» ou BCM avec un capital de 24 000
0000 Ar et la « Banque Financière et Commerciale Malgache Mandroso » ou BFCMM avec un capital de 86
000 000 Ar.
L’existence juridique étant fixée le 01 janvier 1977, la banque a commencé à fonctionner à partir du 01
juillet de lamême année avec un capital de 11 538 450 000 Fmg dont la répartition était la suivante :
• 70%à l’Etat
• 25%à la Banque San Paolo
• 5% au personnel
A l’époque de sa constitution, la banque était une banque nationalisée étant donné que le pays était
sous le régime socialiste.
Dans le cadre de l’ajustement structurel et dans le souci de relancer l’économie, l’Etat malagasy a lancé
le processus de privatisation de ses entreprises y compris le secteur bancaire. En juin 1998, le
Gouvernement de la République de Madagascar a émis un appel d’offre pour la privatisation de la BFV.
Parmi les preneurs potentiels figurait la Société Générale : C’est son offre qui a été retenue. Depuis
novembre 1998, la Banky Fampandrosoana ny Varotra est ainsi devenue BFV-SOCIETE GENERALE.
Deuxième banque d’état à être privatisée, la Banky Fampandrosoana ny Varotra est ainsi devenue le 19
novembre 1998 BFV- SOCIETE GENERALE ou BFV-SG.
L’opération consistait en une cession du fonds de commerce de la BFV en faveur de la BFV-SOCIETE
GENERALE ( 30 novembre 1998) conduisant ainsi à une passation des obligations de la BFV à la BFVSOCIETE
GENEARALE. Cette opération se portait également sur la cession des actifs sains de la BFV
(conformément à l’art 1689 du Code Civil) et la prise en charge du passif de celle-ci.
Selon le protocole d’accord conclu entre l’Etat Malagasy et la Société Générale, le Gouvernement
participera dans le capital de la banque nouvellement créée à raison de 30%.
L’entrée de la nouvelle banque au sein de l’environnement général du pays est fort bénéfique car elle
participe à la relance de l’économie sachant que c’est un acteur financier important. D’un autre point
de vue, le développement de la concurrence dans le secteur prend de plus en plus d’ampleur étant
donné que des mesures qualitatives pour le développement des produits et services sont sévèrement
considérées.
Avec l’entrée de l’Etat dans le capital de la banque BFV- SOCIETE GENERALE, le capital se répartit
comme suit :
• 70%à la Société Générale
• 28,5% à l’Etat Malagasy
• 1,5%au personnel